Huile d’olive, de colza, de noix, de tournesol… Les rayons d’épicerie fine nous offre une large palette pour notre alimentation. Mais quelles huiles faut-il privilégier ? Quels sont les bienfaits de produit incontournable ?

 
 

Les huiles sont indispensables à l’organisme. Image du domaine public.
Les huiles sont indispensables à l’organisme. Image du domaine public.

 
Bonnes pour le cœur, pour le développement cérébral, pour le système immunitaire, l’aspect bénéfique des huiles végétales n’est plus à prouver. Mais au milieu de toutes les huiles proposées sur le marché, il est parfois difficile de faire un choix. S’il n’existe pas d’huile « meilleure » que d’autres, l’idéal est de les alterner afin de trouver un juste équilibre selon les caractéristiques de chacune. Alors que certaines vont être davantage riches en Oméga-3, d’autres vont être plus adaptées à la cuisson.

 
 

Les bienfaits de l’huile

 

Principales sources d’acides gras polyinsaturés (Oméga-6 et 3), les huiles végétales sont indispensables à l’organisme. Si les Oméga-3 sont excellents pour la fluidité du sang et le développement cérébral, les Oméga-6 sont de véritables alliés pour notre système immunitaire. Ce n’est donc pas une bonne idée de supprimer les huiles dans le cadre d’un régime amaigrissant. Notez au passage que les huiles étant presque entièrement composées à 100% de lipides, il n’existe pas d’huile moins calorique que d’autres. Mais avec des besoins journaliers en matières grasses de 90 grammes de lipides seulement, l’huile végétale doit être consommée avec modération. Il est conseillé d’utiliser 2 à 3 cuillères à soupe d’huile végétale par jour et de ne pas dépasser 35 à 40 % de l’apport calorique.

 
 

Un rapide tour de table…

 

Supprimer les huiles végétales pendant un régime? Mauvaise idée! Image du domaine public.

Les huiles végétales sont composées de trois grandes familles d’acides gras : les acides gras saturés, mono-insaturés (Oméga 9) et polyinsaturés (Oméga 6 et 3). Une consommation excessive d’acides gras saturés peut favoriser le risque de maladies cardio-vasculaires. Largement présents dans de nombreux produits industriels, ils sont donc à éviter dans notre huile. Avec sa forte teneur en acides gras saturés et son impact environnemental désastreux, l’huile de palme a à juste titre mauvaise réputation.

 
Les acides gras mono-insaturés sont à privilégier pour la cuisson puisqu’ils supportent la chaleur. Riches en Oméga-9, l’huile d’olive et l’huile de tournesol sont idéales. En utilisant des huiles riches en Oméga-3, vous risquez alors de les abîmer et de créer des molécules « trans », mauvaises pour la santé.

 

Enfin, les acides gras polyinsaturés sont indispensables à notre organisme. Les Oméga-6 et Oméga-3 doivent cependant être consommés en respectant un certain équilibre. On privilégiera alors l’huile de colza (10 % d’Oméga-3 pour 20 % d’Oméga-6) à l’huile de tournesol (60 % d’Oméga-6 pour 0,2 % d’Oméga-3).

 
 

Quelle huile choisir ?

 

Nous avons vu qu’aucune huile était « meilleure « qu’une autre et que l’idéal est de les alterner afin de trouver un juste équilibre. Cependant, le choix d’une huile pour la cuisson a son importance. Si vous ne souhaitez ou ne pouvez pas avoir une collection d’huiles dans votre placard, privilégiez l’huile de colza qui vous apportera les Oméga-3 et 6 et l’huile d’olive vierge, parfaite pour la cuisson et riche en antioxydants.

 
 
Sarah Belnez pour Sereni Magazine.