Mat, brillante, satinée, monocouche, économique, claire, foncée… Pas évident de choisir la peinture parfaite ! À toutes ces possibilités s’ajoute l’impact environnemental de ce produit présent dans une grande partie de votre maison.

 
 

Quelle peinture choisir Image du domaine public.
Quelle peinture choisir ? Image du domaine public.

 

Ça y est, après une longue réflexion, vous avez enfin choisi la couleur de peinture idéale pour votre salon ! Seul problème, vous ne savez pas quel type de peinture choisir pour éviter de trop polluer et protéger votre santé…

 
 
Le succès de l’acrylique

 

Elle sèche rapidement, ne jaunit pas avec le temps et ne dégage pas d’odeur, la peinture acrylique est particulièrement appréciée des consommateurs. Contrairement à la peinture en phase solvant comme la peinture à l’huile qui sèche par évaporation des solvants organiques volatils, la peinture acrylique sèche par évaporation de l’eau qu’elle contient. Elle n’est donc pas censée contenir de COV (Composés Organiques Volatils). Et les peintures acryliques ayant des COV ne le sont qu’à raison d’un faible taux : 5 à 20 %, ou inférieur à la moyenne recommandée par les normes. Cependant, si la peinture acrylique peut bénéficier de la norme NF environnement ou de l’Ecolabel européen, elle n’est pas garantie sans produits toxiques (jusqu’à 0,1 % de la composition). Dérivé du pétrole, l’acrylique n’est pas sans danger. Certaines peintures acryliques peuvent contenir des éthers de glycol, nocifs pour la fertilité de l’Homme en particulier. Il est conseillé de ne pas manipuler la peinture à mains nues lors du nettoyage des outils et de bien ventiler l’espace de peinture.

 
 
Un compromis avec la peinture alkyde

 

Facile d’entretien, résistante et sans odeur, la peinture alkyde est également une bonne alternative aux peintures en phase solvant. Utilisable en extérieur comme en intérieur, la peinture alkyde possède les avantages de la peinture acrylique tout en possédant les glycéros d’une peinture à l’huile. Cela lui donne l’aspect tendu d’une peinture en phase solvant tout en étant moins polluante. Comme la peinture acrylique, elle ne possède pas ou peu de COV et bénéficie généralement d’un label répondant aux normes environnementales. Notez toutefois que le séchage à cœur prend plusieurs semaines et que les blancs peuvent jaunir dans le temps.

 
 
Mettre le prix avec la peinture biologique

 

Enfin, pour ceux n’ayant pas peur de mettre le prix, la peinture biologique est probablement le meilleur choix possible. Respectueuse de l’environnement et de la santé, la peinture biologique est également reconnue pour sa qualité. En plus d’être très couvrante, elle sèche en une heure environ. Huiles végétales, pigments minéraux, diluants naturels… La peinture biologique est quasiment voire totalement naturelle, ne comporte ni siccatifs ni biocides (plomb, cobalt, zirconium) et limite les COV. Vous pouvez la repérer grâce aux différents labels et normes : Label Pierre Potier, NF Environnement, Ecolabel, Certificat de biodégradabilité, Norme Jouet, Nature plus et Peinture Écologique. On la trouve généralement dans les magasins et sur les sites spécialisés. Seul bémol, son prix. Comptez entre 15 et 25 euros le litre contre 10 à 20 euros le litre pour les peintures acryliques et alkydes.

 
 

Sarah Belnez pour Sereni Magazine.