Habitat millénaire de l’Asie centrale, la yourte s’invite de plus en plus dans notre société occidentale pour des expériences insolites ou un mode de vie écologique. Grâce à des matériaux nobles et naturels, la yourte permet en effet de respecter son environnement.

 
 

Yourte mongole dans la Vallée de l'Orkhon.
Yourte mongole dans la Vallée de l’Orkhon.

La yourte est une tente avec une ossature démontable en bois recouvert de feutre. Elle est originaire d’Asie centrale et demeure l’habitat traditionnel de nombreux nomades, notamment en Mongolie et en Turkménistan. Elle est particulièrement utilisée au Kirghizstan, au Kazakhstan au Karakalpakistan, en Afghanistan, en Iran et en Ouzbékistan.
Même si la Mongolie s’est considérablement urbanisée depuis la seconde moitié du 20ème siècle, plus d’un million de Mongols continuent à vivre dans cet habitat traditionnel. La yourte demeure un choix judicieux pour les nomades puisqu’elle est facilement montable et démontable en quelques heures.
C’est également un logement dont l’aménagement représente l’importance du tissu familial dans certains pays d’Asie centrale, où tous les membres de la famille vivent ensemble. Composée d’une pièce unique autour d’un poêle, la yourte comporte traditionnellement plusieurs lits, une armoire, une table basse pour poser la nourriture et une porte d’entrée en face de laquelle se trouve le lit du chef de famille. Outre la porte d’entrée, la yourte possède une seule ouverture, dans la partie supérieure, pour évacuer les fumées et éclairer la pièce.

 

De nombreux occidentaux se sont intéressés à la vie en yourte. Que ce soit pour créer une affaire, pour vivre une expérience dépaysant ou pour changer de mode de vie, la yourte a conquis le cœur de ceux qui ont tenté l’aventure.

 
 

 
 

Inspiré du livre de Sylvie Barbe, film de Florence Chaumont.
 
« Sylvie Barbe est la première femme en France à avoir vécu dans une yourte. Défricheuse d’un mode de vie sobre et autonome elle nous parle dans ce film de son bonheur d’avoir réussi à incarner son rêve d’intégrité et de cohérence. Elle témoigne de son expérience et nous dévoile comment la yourte peut sauver du désespoir et restaurer la dignité. On découvre comment on peut vivre dans une grande simplicité, en ne consommant que des énergies autonomes et renouvelables, dans un grand respect de la nature, sans coopération avec le consumérisme et en intégrant au quotidien la poésie dans sa vie. Elle nous parle de sa solitude, de son exigence, de sa rencontre avec elle-même, de son droit à la colère. C’est ainsi qu’un chemin vers l’éveil s’est tracé. »

 
 
Sarah Belnez pour Sereni Magazine