L’acupuncture est une méthode faisant partie de la médecine traditionnelle chinoise qui repose principalement sur la puncture de certains points du corps.


La grande hantise de nombre d’Occidentaux est la douleur ressentie lorsque les aiguilles sont insérées. La plupart pense à une douleur ressentie lors d’une prise de sang.


Il faut savoir que les aiguilles en acupuncture sont bien plus fines que celles utilisées pour les prélèvements sanguins. L’aiguille ici n’est pas creuse, et d’un diamètre bien plus petit. La douleur est donc bien moindre lors de l’insertion.
Si votre acupuncteur a une bonne technique d’insertion, vous ne ressentirez pas de douleur.

Cependant, pour que l’acupuncture fasse son effet, l’aiguille doit venir agir sur ce point d’énergie.
Pour cela, il faut que le praticien puisse ressentir de qi (l’arrivée de l’énergie), afin que l’effet de la puncture soit meilleure.


Lorsque l’aiguille va activer le point, il se peut que le patient ressente une sensation. Cette sensation n’est pas censée être douloureuse, mais réactive.


Pour mieux comprendre cette nuance, nous allons faire un petit point sur les mots utilisés en chinois.
Nos amis chinois disposent de deux mots que l’on traduit par « douleur ».


Tong : On parle de Tong pour définir une douleur comme un mal de dos, des céphalées, un choc reçu… Nous pouvons réellement le traduire par « douleur ».


Suan : Ce concept est également traduit par « douleur », mais s’apparente plus à une distension ce qui le différencie du premier concept.


Enfin, on parle de Suan pour traduire la sensation qu’un Occidental associerait à une douleur, mais qui n’est pas négative pour le corps.


Cette différence de termes est essentielle en ce qui concerne les sensations ressenties lors une séance d’acupuncture.


Lorsque l’aiguille stimule un point, une multitude de sensations peut être ressentie dont je ne citerai que les plus courantes : distension locale, courant électrique sur un trajet, chaleur ou fraîcheur de la zone, contraction locale… Mais le patient peut également n’avoir aucune sensation sur un point.
Toutes ses sensations représentent une sensation Suan, et sont bien loin de la douleur Tong.


Les Occidentaux ont du mal à faire la différence entre ces deux types de douleur.
L’acupuncture peut être très sensible chez certaines personnes et pas du tout chez d’autres, mais les seules sensations engendrées par l’action de l’aiguille ne sont pas réellement douloureuses. Certaines personnes ne ressentiront donc aucune douleur tandis que d’autres ressentiront des distensions.


Il vous suffit maintenant de trouver un bon acupuncteur, à l’écoute de vos sensations.



Amélie Delaporte-Digard pour www.sereni.org

Retrouvez Amélie sur son site amelie-delaporte-digard.com


Amélie Delaporte-Digard pratique depuis son enfance le shiatsu et le yoga.

Amélie Delaporte-DigardAprès sa formation à Plénitude à Caen, elle devient à 18 ans l’une des plus jeunes professeurs de yoga en France. Elle continuera toujours à étudier par de nombreux voyages en Inde (Rishikesh, Pune) ainsi qu’une formation à l’école Française de Yoga à Paris.

En 2003 elle commence des études de médecine traditionnelle chinoise à l’Institut Chuzhen à Paris. Elle travaille ensuite comme acupunctrice dans un hôpital à Nankin en Chine pour développer son expérience clinique. Le massage Tuina, le Anmo, l’acupuncture lui permettront de compléter ses connaissances sur le corps.

Toujours en recherche d’excellence, elle a la chance de rencontrer le Pr Song en 2011 lors de son premier séminaire en Europe. Après une formation diplômante auprès du Pr Song, Amélie s’est spécialisée en acupuncture esthétique dans son cabinet des Champs Elysées.

Spécialiste du bien-être du corps et de son reflet sur l’esthétique, elle a créé un soin unique pour la beauté du visage qui prend en compte l’ensemble de l’être, le soin Cômense. Retrouvez ses conseils  sur son site internet amelie-delaporte-digard.com


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