collagene-marinUtilisé par les Egyptiens il y a 4.000 ans, par les Amérindiens il y a près de 1.600 ans, ainsi que pour la création de la toute première colle connue – 6.000 ans avant Jésus-Christ -, le collagène est aujourd’hui présent dans la composition des produits de beauté ou dans certains aliments (en tant qu’additif). Désignant la protéine la plus présente dans l’organisme, le terme collagène signifie « producteur de colle ».

 

Inextensible, le collagène compose les fibres blanches de la peau, des tendons, des ligaments, des os, des cartilages (67 % de leur composition) et de tous les autres tissus conjonctifs. Il en assure la cohésion, l’élasticité, la résistance mécanique à l’étirement et la régénération des tissus organiques. Il résiste à la traction et permet la cicatrisation des tissus. Différents types de collagène existent selon l’organe en question, le collagène de type I représentant 90 % du collagène des vertébrés. Par son rôle de catalyseur du processus naturel de la synthèse des protéines par l’organisme, le collagène permet à l’organisme de se régénérer tout seul.

 

Non fourni par les aliments, le collagène est produit par l’organisme – grâce, en partie, aux vitamines C et au manganèse. Avec l’âge, la production de collagène tend toutefois à ralentir dès 25 ans, puis à largement diminuer (1 % par an dès l’âge de 40 ans). D’autres facteurs, physiques et environnementaux, entrent également en cause dans le processus de production du collagène. Ainsi, le stress, les efforts physiques importants, les infections, la pollution et la consommation de tabac, d’alcool et de café ralentissent la production de collagène. La diminution de cette production touche la plupart des organes et des tissus, favorisant l’apparition de nombreux troubles de la santé – rhumatismes, usure des articulations, perte d’élasticité de la peau…

 

Collagènes de remplacement

 

Pour ralentir le vieillissement et aider ses cellules dans leur processus de régénération, l’absorption de collagène s’avère une mesure indispensable. En crème ou en complément alimentaire, les collagènes de remplacement sont d’origines diverses : synthétique, végétale, bovine et, plus récemment, marine. S’il a été prouvé que le corps humain a des difficultés à assimiler le collagène bovin, sa structure étant trop éloignée de celle de l’homme. Le collagène marin, dont la structure est plus légère que le collagène humain, est très bien assimilé par l’organisme, ce qui permet de bien meilleurs résultats.

 

Préparé à partir de la peau, des arêtes et des écailles de poissons de mer, le collagène marin assure les fonctions du collagène humain. Il favorise la régénération et la synthèse organique ainsi que la souplesse et la mobilité articulaire, soulageant les raideurs et douleurs articulaires et rhumatismales. Quant à la peau, il l’hydrate et lui permet de rester ferme et élastique.

 

La prise de collagène en complément alimentaire, plus efficace que l’application locale de crème, est recommandée en dehors des repas, sur une période d’au moins trois mois. Etant fabriqué à partir de poissons, le collagène marin ne convient pas aux personnes souffrant d’allergies aux produits de la mer. Enfin, comme la majorité des collagènes de remplacement, le collagène marin est déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes.

 

? Elodie Poinsot pour www.sereni.org