Bouddha a dit :
Rester en colère, c’est comme saisir un charbon ardent avec l’intention de le jeter sur quelqu’un ; c’est vous qui vous brûlez.
Cela nous rappelle aussi Sénéque qui disait : La colère est comme une avalanche qui se brise sur ce qu’elle brise ».
Et Epictète cinq siècle après Sakyamuni, disait : Souviens-toi que ce qui te cause du tort, ce n’est pas qu’on t’insulte ou qu’on te frappe, mais l’opinion que tu as qu’on te fait du tort. Donc, si quelqu’un t’a mis en colère, sache que c’est ton propre jugement le responsable de ta colère.
Rester en colère, c’est comme saisir un charbon ardent avec l’intention de le jeter sur quelqu’un ; c’est vous qui vous brûlez.
Et oui, nous savons tous que la colère est un brûlot qui nous fait mal. Même au niveau du corps et de l’esprit. La médecine chinoise reconnait les effets dévastateurs de la colère sur le Foie avec une montée du Yang dans le Foie, qui provoque des répercussions vers la tête avec des rougeurs, des migraines ou céphalées, des troubles de la vue, des acouphènes et une surpression sanguine dans le cerveau.
La médecine occidentale a noté les risques de la colère sur le coeur et a récemment mis en lumière la destruction de nombreux neurones dans l’hippocampe de notre cerveau à chaque poussée colérique.
Alors, pour un monde meilleur et pour éviter de vous faire mal, si la colère vous guette, arrêtez-vous dans le silence et laissez cette émotion s’apaiser dans une assise méditative… comme le bouddha.
Quelques minutes sans bouger et en respirant profondément change déjà votre esprit et diminue les effets de la colère sur votre santé. S’asseoir en pleine conscience et avec une expiration longue et apaisante est accessible à tous, bouddhiste ou non…