Sortie en octobre 2015, la comédie dramatique d’Ivan Calbérac « L’étudiante et Monsieur Henri » est aussi douce que réaliste. Pour son quatrième film, le réalisateur a convié Claude Brasseur et Noémie Schmidt dans un tandem aussi électrique que touchant. Le couple interprété par Frédérique Bel et Guillaume de Tonquedec va unir le duo improbable, pour le meilleur et pour le pire…

 
 

« A cause de sa santé vacillante, Monsieur Henri ne peut plus vivre seul dans son appartement parisien. Particulièrement bougon, il finit néanmoins par accepter la proposition de son fils Paul de louer une chambre à une jeune étudiante. Loin de tomber sous le charme, Henri va se servir d’elle pour créer un véritable chaos familial… ».

 
 

 
 

« Le destin, c’est une tartine de merde ! ». Pourtant, c’est le destin qui va réunir dans le même appartement ce vieil homme bougon et cette jeune femme pleine de fraicheur. Ce duo improbable va rapidement s’avérer très touchant. Entre solitude et indépendance, s’apprivoiser n’est pas un pari gagné d’avance… Constance débarque pleine de rêves dans le monde de Monsieur Henri qui a arrêté de rêver depuis la mort de sa femme il y a trente ans. Mais la tendance s’inverse rapidement lorsque la jeune femme multiplie les échecs. S’il a ouvert les yeux tardivement sur la vie et les bonheurs qu’elle recèle, Monsieur Henri sait que Constance a encore le temps de s’épanouir. Son dernier rêve sera alors de la pousser à réaliser les siens. Un très joli film qui évite les clichés pour laisser place à une réalité aussi belle que ponctuée de désillusions. La solitude, l’avenir, l’amour, l’indépendance, la famille et surtout, la difficulté d’apprendre à se construire seul et à plusieurs.

 
 

Sarah Belnez pour Sereni Magazine.