Institution sociale en Suède, le fika est un mot qui désigne à la fois une pause-café et l’action elle-même. Deuxièmes plus grands buveurs de café au monde, les Suédois sont très attachés à ce moment, désormais répandu sur le lieu de travail.

 
 

Les Suédois boivent 1% de la consommation mondiale de café.
Les Suédois boivent 1% de la consommation mondiale de café.

S’il faut se lever tôt pour enlever son thé à un anglais, il est en de même pour le café chez les Suédois. Une institution puisque à eux seuls, les Suédois boivent 1% de la consommation mondiale de café et sont les deuxièmes plus grands buveurs au monde juste après leurs voisins Finlandais. À la fois nom commun et verbe, le terme « fika » provient de l’argot « kaffe » et est né en 1913. D’autres mots liés au fika sont apparus comme « fikasugen » qui désigne l’envie d’un fika, « fikarum », la pièce dans laquelle les employés d’une entreprise se retrouvent pour un fika, ou plus généralement « fik », pour un café où est servi le fika.

 
Partagé entre amis ou en famille, le fika est également présent dans les entreprises privées et publiques. Vers 10h et 15h environ, les employés se retrouvent autour d’un café et mettent de côté le stress lié au travail le temps d’un quart d’heure. Un moment privilégié qui permet de se détendre, de laisser respirer son cerveau et d’ouvrir sa créativité. Bien loin des cafés absorbés à la va vite, le fika est un véritable rassemblement social où l’on prend le temps de discuter. Si les bienfaits émotionnels du fika ne sont plus à prouver, plusieurs études semblent prouver qu’il permettrait également de favoriser la productivité.

 
 
Sarah Belnez pour Sereni Magazine.